Quel monde après la crise sanitaire, sociale, écologique et environnementale ?
Est-ce que le repli, l’enfermement et les tendances nationalistes gagneront encore de l’ampleur ? Ou, est-ce que la crise rend finalement visible le potentiel destructeur inhérent au populisme ? Peut-être la crise rendra évident que ceux qui utilisent la culture nationale pour souligner les différences et créer de l’exclusion n’ont en réalité aucune réponse viable aux grandes questions de l’avenir.
Ce moment qui peut être un moment charnière rend visible plus que jamais les discriminations existantes dans notre société. Les inégalités économiques et sociales, les priorités du capitalisme qui sont souvent en opposition avec le bien-être du plus grand nombre de citoyens, la discrépance entre les emplois valorisés par le système économique et social et ceux qui ne sont pas valorisés, mais qui sont tout simplement indispensables. De plus en plus, cette crise montre également que nous sommes encore loin d’une égalité homme-femme.
Cette crise nous donne l’opportunité d’accélérer un changement de perspectives nécessaire : l’égalité, la réciprocité, l’entre-aide, la valorisation de la diversité – pour un monde plus stable, ancré dans le local et ouvert vers le monde !